Le 2006-10-27, le Congrès du Nicaragua a adopté une loi améliorant la protection juridique de l'enfant à naître.
La législation du pays interdisait l'avortement mais deux exceptions subistaient.
L'exception pour "risque pour la vie ou la santé" de la mère. Cette exception, inutile sur le plan médical car il n'existe pas de cas où l'avortement soit une procédure médicalement nécessaire, a servi à travers le monde entier de porte d'entrée à l'avortement sur demande.
L'exceptionpour viol. Cette exception a également été utilisée fréquemment pour ouvrir l'accès à l'avortement.
Les élus, ignorant des menaces de rétorsions économiques non-déguisées de la part des pays développés, y compris l'union Européenne, ont supprimé ces deux exceptions, faisant du Nicaragua la nation la plus avancée du sous-continent en matière de droit à la vie.
La nouvelle loi a été acquise par 59 voix pour et 9 abstentions et le président Enrique Bolanos, qui en est l'initiateur, devrait la signer rapidement.