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CHANSONS PROVIE

~ Jean-Marie AUDRAIN ~

Ceux que l'on n'a pas eus | Ta vie ne tient qu'a un fil
Chanson pour l'innocent | Fêter la vie | Si tu veux la paix
Ta vie ne tiens qu'à un fil | Attention Fragiles | Dans mon village

 Site officiel de l'auteur : www.jaudrain.fr.st

~ Eric MORTREUIL ~

On tue !

~ Emilie POUPARD ~

Emmanuel(le) | Le fruit défendu | Mama

Emmanuel(le)

Emilie POUPARD
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Le fruit défendu

Emilie POUPARD
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Mama

Emilie POUPARD
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On tue !

Eric MORTREUIL
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La vie est une sal' maladie, la grossess' une MST.
S'en protéger : urgent. Ru 486 : remèd' santé.
L¹ennemi public numéro un sont les virus, pardon, les bébés.
Heureusement pour nous, deux cent vingt mille par an se font jeter.

C¹était en 75, les vivants du parlement ont voté
La mise à mort de leurs petits enfants même pas nés.
On les passe à l'aspirateur, puis des cosmétiques on en fait.
Et le matin, ils vous caressent en crème, en poudre, sur votre nez.

Tous dans le même moule, que rien n' dérange l'ordre établi.
Le trisomiqu' rend moche le paysage prévu jeune et joli.
La différence interroge, fait / souffrir, augment' le coût d'la vie.
Et puis, c¹est sûr, ces pauvres gens ne pourraient qu¹êtr' mal ici.

Echographie, amniosynthèse : il n¹y a vraiment plus aucun risque.
On l'jette avant d'le voir. On l'broie avant d'l¹aimer.
Et si ça rate, au toubib on peut toujours faire un procès.
Tout ça, t'inquiète, c¹est remboursé; ton assureur, eh, c'est le fisc.

On tue ! On tue !
Les enfants qui n'ont pas le bon goût de naître quand il faut.
On tue ! On tue !
Les enfants qui n'ont pas le bon goût de naÎtre sans défaut.

On tue ! On tue !
Les handicapés qui ont le culot de naître anormaux.
On tue ! On tue !
Les handicapés qui ont le culot de n'être pas beaux.

2 - Euthanasie

De plus en plus nombreux, ils pululent dans nos hôpitaux
Traînent des maladies sans fin, et des souffrances qu'ont pas de mots
Ils réclament des soins sans cesse, on n'en fait jamais assez trop
Ils crient, et hurlent, et pleurent, nous mangent la tête, nous glacent les os

Pourquoi garder aussi longtemps en vie des gens qu¹ont plus d¹av'nir
Qui ne serv' plus du tout à rien, arrivés au bout du rouleau
Ils arrêtent pas d'sucer not'fric, nous rendent la vie pas rigolo
Pour les éliminer peinards : " en dignité laisser mourir "

T'es jeune à soixante ans et quelqu' , quand arrive enfin ta retraite
Mais tu sais t'as vraiment pas d'bol, tes deux vieux font encore leur loi
Ils pouvaient plus vivre tout seuls, se sont retrouvés sous ton toit
Ou sont allés grossir les rangs, d'une maison de vieillards blètes

Tu peux plus partir en vacances, même pas te prom'ner le dimanche
L'un a perdu un peu la tête, l'autre est plus médicalisé
T'as cotisé pour tous les vieux, mais rien à fair' : veul' plus crever
Faut t'en débarrasser sinon dans que'q's années tu f'ras la manche

On tue ! On tue !
Le malade qui nous crie sa douleur et envahit nos hôpitaux
On tue ! On tue !
Le souffrant qui nous rappelle que la vie n'est pas sans maux

On tue ! On tue !
Les parents qui ont l'audace de ne pas mourir assez tôt.
On tue ! On tue !
Les parents qui ont l'audace de ne pas vieillir comme il faut.

3 - Malthusianisme

Y'a des pays remplis de pauvres qui n'arrêtent pas d'faire des enfants
Les maladies, la faim, la guerre, ça suffit pas, sont encore trop
Pas d'avenir, frappent à not' port', viennent menacer notre magot
Nous mett' la honte, nous piq' notr' fric, sur nos idoles s'font menaçants

La solution, on l'a trouvée : viv' l'OMS et l'FMI
Contre la bouffe : programme santé : stériliser et avorter
Longtemps person'avait compris : quand y'a plus d'pauvres : plus d'pauvreté
C¹est bon pour not'sécurité, y'a plus de risq' d¹êtr' envahis

On tue ! On tue !
Les peuples misérables qui se r'produisent plus vite qu'les animaux.
On tue ! On tue !
Les peuples misérables pour réduire le partage à zéro.

4 ­ Espérance

Dans ces ténèbres remplis de mort, une lumière fort' a jailli
Partout se lèvent des hommes, des femmes, des jeunes nombreux comm' des fourmis
A côté d'eux, dans leur immeuble ; ou bien plus loin, dans tous pays
Retrouss' leurs manches, prennent la parole, et la défense des plus petits

Voilà maint'nant que devant toi, je mets la mort, je mets la vie
Dans ton bahut, dans ton boulot, d'un petit geste : choisis la vie !
Quand tu partages, ou rends service, ou fais la paix, quand tu souris
C¹est les ténèbr' qui disparaissent, un nouveau monde refleurit

J¹ai vu ! J¹ai vu !
Des hommes, des femm', des jeunes se lever pour protester
J¹ai vu ! J¹ai vu !
Et toi quand vas-tu les rejoindre et t'engager ?

J¹ai vu ! J¹ai vu !
Une foule de vivants plein d'amour à partager
J¹ai vu ! J¹ai vu !
Et je sais que sur la mort, la vie en fin va gagner

Ceux que l'on n'a pas eus

Jean-Marie AUDRAIN

Ceux que l'on n'a pas eus
Ceux dont la vie n'a pas voulu
Ceux dont le fond des yeux
Ne mireront jamais les cieux

Ceux que l'on n'a pas eus
Ceux qui, en route, se sont perdus
Mais dont la brève histoire
Habite à jamais non mémoires

Ils nous parlent de la haut,
Parfois
Ils nous parlent en dedans
Et tout bas
Tout Bas...

Ceux que l'on n'a pas eus
Ceux dont le nom reste inconnu
De nos états civils
Comme des plaques des rues de nos villes

Ceux que l'on n'a pas eus
Ceux qu'on a jugés superflus
Ceux qu'on a présumés :
Trop miséreux pour subsister

Ceux que l'on n'a pas eus
Ceux dont le sort fut sans issue
Affublés du nom d'"anges"
Quand la conscience hante et dérange

Ceux que l'on a bannis
De nos berceaux, de nos parvis,
De nos déclarations,
De nos foyer, de nos maisons

Ceux que l'on n'aura plus
Ceux pour qui l'amour fut exclu
Ceux qui sont trop petits
Pour pouvoir crier leur avis

Ceux que l'on n'aura plus
Ceux dont l'absence aura déçu
Ils quémandent nos voix
Pour que la vie reste leur droit

 

Ta vie ne tient qu'a un fil

Jean-Marie AUDRAIN
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Avant même d'être désiré
Avant même que tu sois pensé
Avant que tu n'existes
Quand la vie accourt au devant
De toi qui n'était rien avant
Tant que dure le jeu des possibilités
Ta vie ne tient qu'à un fil

Avant même d'entendre ton nom
Dans le secret de ton tréfonds
Ton destin se déssine
Quand la vie s'étire au dedans
De toi blotti dans ta maman
Tant que ton visage se profile
Ta vie ne tient qu'à un fil

Quand ta mère se sent seule parfois
Quand elle prend peur à cause de toi
Quand l'amour se défile
Quand on fait miroiter ta mort
Pour inverser le cours du sort
Tant que la liberté vacille
Ta vie ne tient qu'à un fil

De ta naissance jusqu'à ta mort
Quand ton coeur veille comme quand il dort
Le temps où tu existes
Sens-tu ce vent qui vient d'en haut
Habiter ta chair et tes os
Tant que dure ce souffle fragile
Ta vie ne tient qu'à un fil

 

Chanson pour l'innocent

Jean-Marie AUDRAIN
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Chanson pour un petit enfant
Qui doit paraître un beau matin
Et du ventre de sa maman
Il nous entends mais ne dit rien

Chanson pour celui qui demain
Va ensoleiller ses parents
Par un sourire, pour un calin
Lui qui, encore, n'est pas bien grand

Chanson pour ce petit seigneur
Qui n'a que les yeux de l'amour
Pour s'imaginer les couleurs
Et inventer ce qui l'entoure

Chanson pour ce petit bonhomme
Qui n'a que les bruits de son coeur
Ni tambourin, ni métronome
Pour donner du rythme à ses heures

Chanson pour celui qui bientôt
Sera tout surpris d'être ici
D'avoir quitté son doux berceau
Sans avoir donné son avis

Chanson pour bébé naufragé
Qui a vogué dans l'océan
Il nous dira son odyssée
Si on lui en laisse le temps

Chanson pour sauver l'innocent
Du nouveau courant de folie
De ceux qui se disent des grands
Mais qui, au fond, n'ont rien compris

Chanson pour un petit enfant
Qui doit paraître un beau matin
Et du ventre de sa maman
Il nous entend mais ne dit rien

Fêter la vie

Jean-Marie AUDRAIN
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Refrain :
Il faut fêter la vie qui est en toi
Depuis bien avant ta naissance
Dis, par des mots d'amour, des cris de joie
Ton infinie reconnaissance.

1 - Ne sens-tu pas que sûr cette terre
Chacun a sa place à part entière:
Le vieil homme comme le nouveau né
Cachent une richesse insoupçonnée.

Refrain

2 - En ouvrant les yeux, ne vois tu pas
Ce qui nous rend semblables ici-bas:
Tant l'athlète que l'handicapé
Partagent une égale dignité.

Refrain

3 - Te faisant tout ouïe, n'entends tu pas
Mille pleurs pour celui qui s'en va ?
Même ciel et terre portent le deuil
Pour les petits défunts sans cercueil.

Refrain

4 - Toi qui as eu la chance d'exister
Tu ne peux faire semblant d'ignorer
Qu'on vole cent mille fois le cadeau
De la vie aux portes des berceaux.

Refrain

5 - Toi qui as une voix pour chanter,
Des yeux, de oreilles pour contempler,
Bénis ceux-là même qui t'ont aimé
Et par qui, un beau jour, tu es né.

Si tu veux la Paix ...

Jean-Marie AUDRAIN
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C'est un cri qui monte de Calcutta
Un " Save Our Souls " de Térésa
SI TU VEUX LA PAIX DEFENDS LA VIE

L'appel d'une mère à tous ses enfants
Le sursaut d'un coeur toujours palpitant
SI TU VEUX LA PAIX DEFENDS LA VIE

Une invitation de celles qui espèrent
Se battant mains nues contre la misère
SI TU VEUX LA PAIX DEFENDS LA VIE

C'est le grand message de l'homme en blanc
Un " new life-motiv " pour notre temps
SI TU VEUX LA PAIX DEFENDS LA VIE

Une brèche ouverte dans nos indifférences
Une trêve offerte à la petite enfance
SI TU VEUX LA PAIX DEFENDS LA VIE

L'urgence de sécher le sang et les larmes
Avec la force du pardon pour seule arme
SI TU VEUX LA PAIX DEFENDS LA VIE

C'est un vieil adage à rajeunir
Un " Si vis pacem... " plein d'avenir
SI TU VEUX LA PAIX DEFENDS LA VIE

Un défi d'amour pour ce millénaire
Un souffle de grâce pour la terre entière
SI TU VEUX LA PAIX DEFENDS LA VIE

Un esprit nouveau contre l'intolérance
Un " oui " accueillant quand la vie commence
SI TU VEUX LA PAIX DEFENDS LA VIE

C'est un cri qui monte de Calcutta
Un " Save Our Souls " de Térésa
SI TU VEUX LA PAIX DEFENDS LA VIE

C'est le grand message de l'homme en blanc
Un " new life-motiv " pour notre temps
SI TU VEUX LA PAIX DEFENDS LA VIE

C'est un vieil adage à rajeunir
Un " Si vis pacem... " plein d'avenir
SI TU VEUX LA PAIX DEFENDS LA VIE

Ta vie ne tient qu'à un fil

Jean-Marie AUDRAIN
< Ecouter en MP3 >

Avant même d'être désiré
Avant même que tu sois pensé
Avant que tu n'existes
Quand la vie accourt au devant
De toi qui n'était rien avant
Tant que dure le jeu des possibles
Ta vie ne tient qu'à un fil. (bis)

Avant même d'entendre ton nom
Dans le secret de ton tréfonds
Ton destin se dessine
Quand la vie s'étire au dedans
De toi blotti dans ta maman
Tant que ton visage se profile
Ta vie ne tient qu'à un fil. (bis)

Quand ta mère se sent seule parfois
Quand elle prend peur à cause de toi
Quand l 'amour se défile
Quand on fait miroiter ta mort
Pour inverser le cours du sort
Tant que la liberté vacille
Ta vie ne tient qu'à un fil. (bis)

De ta naissance jusqu'à ta mort
Quand ton coeur veille comme quand il dort
Le temps où tu existes
Sens-tu ce vent qui vient d'en haut
Habiter ta chair et tes os
Tant que dure ce souffle fragile
Ta vie ne tient qu'à un fil. (bis)

Attention Fragiles

Jean-Marie AUDRAIN
< Ecouter en MP3 >

En noir et blanc ils vous font
Leur première vidéo
Sur la bande son
Le tam-tam de leur coeur en écho

Nonchalamment
Ils balancent
Comme sur l'océan
Innocemment
En silence
Loin des premiers tourments

ATTENTION ! FRAGILES !
TOUT EST TEL'MENT PUR
DANS LEUR CORPS, DANS LEUR AME !
ATTENTION ! FRAGILES !
DANS LEURS YEUX AZUR
N'ÉTEIGNEZ PAS LA FLAMME !

Bien calfeutrés dans leur sphère
Leur profil nous étonnent
Enveloppés de mystère
Leur visage nous questionne

Plus de deux mille ' comment ? '
Nous trottent dans la tête
Qu'auraient-ils de différent
Pour qu'un rien nous inquiète ?

ATTENTION ! FRAGILES !
TOUT EST TEL'MENT PUR
DANS LEUR CORPS, DANS LEUR AME !
ATTENTION ! FRAGILES !
DANS LEURS YEUX AZUR
N'ÉTEIGNEZ PAS LA FLAMME !

Ne troublez au grand jamais
Leur quiétude idéale
Que chacun vive tel qu'il est
Son périple initial.

Ne cherchez pas à percer
Le temps de leur secret
Neuf mois suffisent à tisser
Un chef d'oeuvre parfait !

ATTENTION ! FRAGILES !
TOUT EST TEL'MENT PUR
DANS LEUR CORPS, DANS LEUR AME !
ATTENTION ! FRAGILES !
DANS LEURS YEUX AZUR
N'ÉTEIGNEZ PAS LA FLAMME !

Dans mon village

(Jean-Bernard Grenouilleau et Jean-Marie Audrain)

Dans mon village y'a un monument
Pour tous les morts des guerres d'antan
Leur nom est écrit, là, sur la pierre
Là, sur la pierre de mon village
Leur nom est enfoui, là dans la pierre
Là, dans la pierre du monument.

Dans mon village y'a un monument
Pour les morts tombés sur tous les champs
Leur nom est gravé, là, sur la pierre
Là, sur la pierre de mon village
Leur nom est gardé, par cette pierre
Par cette pierre du monument.

Dans mon village y'a un monument
Mémoire des noms, et mémoire des âges
Chaque nom est scellé, là, dans la pierre
Du monument de mon village
Chaque âge est gardé par cette pierre
La pierre qui défie les ans.

Dans mon village y'a un monument
Même pour la guerre faite aux p'tits enfants
Mais on ne lira jamais le nom
Des p'tits enfants de nos villages
Mais on ne lira jamais leur nom
Là, sur la pierre du monument.

Dans mon village y'a un monument
Avec un côté resté blanc
Quand reviendra la Saint-Martin
Qui mettra fin au grand massacre
De tous ces millions d'innocents
On écrira en lettres d'or :
" Aux enfants inconnus
morts sans armes
La patrie qui les pleure 
Maintenant "
Là, sur la pierre du monument.


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