FRA, Avortement
2004-03-20
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Un groupe de six gynécologues autour du Centre planning familial de l'hôpital Bichat-Claude Bernardn à Paris, pratiquent depuis un an des avortements par RU 486 à domicile, malgré l'absence de décrêt les y autorisant.
Cette possibilité, introduite par la loi Aubry en 2002, a en effet fait l'objet d'un décrêt préparé dans les derniers jours du gouvernement Jospin, mais ce décrêt n'a pas été signé ni publié par ses successeurs.
D'après Liberation (2004-02-28), 272 avortements ont ainsi été commis, juridiquement illégaux, en toute impunité. Le Dr. Philippe Faucher admet ouvertement le caractère illégal de cette activité, précisant "on en fait rien de complètement illégal. Ici l'administration est coopérante", comme si le couvert de ses supérieurs rendait la méthode légale. Le Dr. Jean-Jacques Weitzman, un autre participant de ce réseau, admet que 20 ù des femmes ne reviennent pas pour la visite de contrôle, malgré les risques médicaux en cas d'échec de la méthode. |
